jeudi 15 avril 2021

Le Chat par Philippe Geluck

 

Le Chat par Philippe Geluck 

C'est comme il a dit lui !




Dictons et Proverbes du Jour. 15 Avril

 Dictons et Proverbes du Jour.  

 15 Avril 

Quand à Saint-Paterne arrive la saison, la chaleur vient pour de bon.

Chaque jour un (des) nouveau(x) dicton(s) proverbe(s) bons sens populaires, adages. Sagesse paysanne, traditions populaires, bon sens paysan. Dicton météo, dicton météorologique. Souvent fiable quelquefois contradictoire.

Citations Pensées Maximes du Jour.

 Citations Pensées Maximes du Jour.

 
  

mercredi 14 avril 2021

Jean de La Fontaine Fable

 


Jean de La Fontaine 

Fable




LA BESACE 

Jupiter dit un jour : Que tout ce qui respire
S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur.
Si dans son composé quelqu'un trouve à redire,
            Il peut le déclarer sans peur :
            Je mettrai remède à la chose.
Venez, Singe ; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
            De leurs beautés avec les vôtres :
Êtes-vous satisfait ? Moi ? dit-il, pourquoi non ?
N'ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres ?
Mon portrait jusqu'ici ne m'a rien reproché ;
Mais pour mon frère l'Ours, on ne l'a qu'ébauché :
Jamais, s'il me veut croire, il ne se fera peindre.
L'Ours venant là-dessus, on crut qu'il s'allait plaindre.
Tant s'en faut : de sa forme il se loua très fort ;
Glosa  sur l' Éléphant, dit qu'on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ;
Que c'était une masse informe et sans beauté.
            L' Éléphant étant écouté,
Tout sage qu'il était, dit des choses pareilles :
            Il jugea qu'à son appétit 
            Dame Baleine était trop grosse.
Dame Fourmi trouva le Ciron  trop petit,
            Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin  les renvoya s'étant censurés tous,
Du reste , contents d'eux ; mais parmi les plus fous
Notre espèce excella ; car tout ce que  nous sommes,
Lynx  envers nos pareils, et taupes  envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes
On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
            Le Fabricateur souverain
Nous créa Besaciers  tous de même manière,
Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui.

Extraits de Brèves de comptoir

                               Mémoires de comptoir

Extraits de Brèves de comptoir …
Poésies de zinc
Mémoires de comptoir
Le dernier pour la route.

Mon rêve familier

 

Mon rêve familier



Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.


Paul Verlaine

La Perle du jour.

 La Perle du jour.




Des perles de l'administration mais pas que, trouvées çà et là.
Perle des allocations familiales.

Nous vous devons plus rien sauf l' ensemble des sommes dues.

ET VOUS TROUVEZ CELA DROLE ?

 

ET VOUS TROUVEZ CELA DROLE ?

Sujet d' actualité 



P Geluck


lundi 12 avril 2021

Jean de La Fontaine Fable LE BERGER ET SON TROUPEAU

 

Jean de La Fontaine 

Fable




LE BERGER ET SON TROUPEAU

               Quoi ? toujours il me manquera
               Quelqu'un de ce peuple imbécile !
               Toujours le Loup m'en gobera !
J'aurai beau les compter : ils étaient plus de mille,
Et m'ont laissé ravir notre pauvre Robin ;
               Robin mouton qui par la ville
               Me suivait pour un peu de pain
Et qui m'aurait suivi jusques au bout du monde.
Hélas ! de ma musette il entendait  le son ;
Il me sentait venir de cent pas à la ronde.
               Ah le pauvre Robin mouton !
Quand Guillot eut fini cette oraison funèbre
Et rendu de Robin la mémoire célèbre.
               Il harangua tout le troupeau,
Les chefs, la multitude, et jusqu'au moindre agneau,
               Les conjurant de tenir ferme :
Cela seul suffirait pour écarter les Loups.
Foi de peuple d'honneur, ils lui promirent tous
               De ne bouger non plus  qu'un terme. 
Nous voulons, dirent-ils, étouffer le glouton
               Qui nous a pris Robin mouton.
               Chacun en répond sur sa tête.
               Guillot les crut, et leur fit fête.
               Cependant, devant qu'il  fût nuit,
               Il arriva nouvel encombre, 
       Un Loup parut ; tout le troupeau s'enfuit :
Ce n'était pas un Loup, ce n'en était que l'ombre.
               Haranguez de méchants soldats,
               Ils promettront de faire rage ;
Mais au moindre danger adieu tout leur courage :
Votre exemple et vos cris ne les retiendront pas.

 

Le châtiment de la cuisson appliqué aux imposteurs

Chaque fois que les gens découvrent son mensonge,
Le châtiment lui vient, par la colère accru.
" Je suis cuit, je suis cuit ! " gémit-il comme en songe.

Le menteur n'est jamais cru.

Alphonse Allais.

Sélection du message

LONG MA Les machines de l ' île de Nantes